Dans une société en crise, où on ne parle que de la génération Y comme la seule capable, grâce à ses tablettes interactives et à son smartphone, de sauver l’humanité en déchéance, les « seniors » ne semblent plus trouver leur place.
Mais déjà, à partir de quel âge cette étiquette de « senior » va pouvoir/devoir nous être collée ? 50, 55, 60 ans ?
Détrompez-vous ! A 45 ans, nous passons déjà « de l’autre côté de la barrière », comme le démontre le site travaillerapres45ans.fr qui nous fournit des conseils utiles et des bons plans pour ne pas être « as been ».
Au même titre, vous pouvez vous inscrire sur seniorsavotreservice.com, le « numéro un de l’emploi senior et retraités ». A en juger par l’attractivité de la page d’accueil, on ne s’étonnera guère si nos doyens sont considérés « démodés ».
En effet, de plus en plus nombreux à rester sur le bord de la route, les seniors paient – aux côtés des moins de 25 ans- un lourd tribut à la récession. Sur les 4,9 millions des personnes inscrites à Pôle emploi en décembre 2012, plus de 996 000 avaient plus de 50 ans, soit un bond de +15% sur un an, contre + 9% pour les moins de 25 ans et + 6,7% pour les 26-49 ans. Et les perspectives restent sombres pour les chômeurs de plus de 50 ans car les entreprises, quand elles recrutent, ignorent ces candidats.
Une enquête publiée fin février 2013, qui a été menée auprès de candidats seniors, de consultants en cabinets de recrutement et de responsables de ressources humaines, pointe le sentiment de discrimination ressenti par les quinquas. 9 seniors sur 10 sont persuadés qu’il existe des freins à leur embauche et 8 sur dix que l’âge reste le principal critère de sélection. D’ailleurs, les DRH le confirment puisque seuls 45% d’entre eux ont proposé des candidats seniors à leurs directions pour pourvoir un poste. Les consultants en recrutement n’ont pas ces préventions puisque 9 sur 10 mettent en avant des postulants aux tempes argentées quand elles sélectionnent les candidats pour leurs entreprises clientes. Preuve que la décision finale des employeurs bute vraiment sur cette question d’âge…
Le principal frein à l’embauche des seniors reste, de l’avis des intéressés, le coût de leur emploi (à 60%). Viennent ensuite la difficulté de management de ces salariés « chenus » et, pour 43% des employeurs, leur faible adaptation aux nouvelles technologies. Pourtant les seniors ne manquent pas d’atouts. Les DRH saluent leur expérience (à 74%), leur autonomie (à 48%), leur capacité de recul (à 44%). Et, contrairement aux idées reçues, les seniors sont prêts à s’adapter : 68% sont d’accord pour baisser leur rémunération, 90% pour changer de fonction et 47% pourraient, s’il le fallait, déménager. A l’heure du report de l’âge de la retraite, les quinquas ont le sens des réalités…
Par ailleurs, certains de ces seniors n’hésitent pas à se reconvertir et/ou à se redonner une nouvelle jeunesse. Jacqueline Murdoch, la doyenne des mannequins, 83 ans, posant l’an dernier pour Lanvin. Jacky, longue chevelure argent, jambes écartées dans un collant violet pour American Apparel : le troisième âge déferle sur la pub, le ciné et les médias.
Sur Internet, on se partage les vidéos de papys qui dansent ou d’une mamie qui twiste sur des barres parallèles. Elles créent leurs blogs et gardent leurs petits-enfants pendant que leurs rejetons triment en open-space. « On assiste à un changement dans la représentation de la vieillesse », avance le philosophe Eric Deschavanne . Une révolution que l’on doit à l’arrivée à la retraite de la génération des baby-boomers, celle-là même qui chantait des hymnes à la jeunesse en Mai-68, pour qui « être âgé n’a rien à voir avec le fait d’être vieux », continue le philosophe.
En 2050, 23,3 millions de Français auront plus de 60 ans. Un tiers de la population. L’espérance de vie augmente (c’est une bonne nouvelle) et le papy-boom commence sérieusement à gronder. Bref, ils sont de plus en plus nombreux et leur retraite tombe directement dans leur poche (même si elle n’est que de 1 300 € en moyenne par mois). Les vieux sont tout puissants. C’est la thèse de La Lutte des âges, le dernier livre d’Hakim El Karoui, qui décrit un phénomène démographique inédit où, pour la première fois, les seniors prennent le pouvoir économique aux dépens des générations montantes.
Dit comme ça, c’est rassurant… Mais, au vu des chiffres cités plus haut, est-ce que cela est le reflet de toute cette génération ?
Alors, tu m’aimes ?
L’entreprise recherche une ressource, homme ou femme, ayant des compétences et une personnalité. Le candidat recherche un emploi qui correspond à ses expertises et à ses aspirations. Si jusqu’ici les règles du jeu paraissent plutôt simples, cette relation est, dans les faits, plus proche d’un jeu de séduction.
Qu’est-ce qu’une entreprise irrésistible ?
Elle n’est pas parfaite mais dégage assez d’énergie positive pour envouter les candidats potentiels et répercuter ce charme sur le long terme. Enthousiaste, elle n’a pas peur de dire la vérité, ne rivalise pas avec d’autres structures, se sent bien…
Quelques conseils, valables également pour vos relations sentimentales, pour arriver à séduire vos candidats.
Soyez naturel ! Mettez-vous en avant sans en faire trop. De manière expresse ou tacite, il y a toujours eu, et il y a encore, cette idée construite selon laquelle le maquillage n’est qu’un artifice pour duper les Hommes.
Mais, et c’est un paradoxe qui ne manque pas de piquant, les Hommes qui méprisent les artifices aiment aussi se laisser piéger par des armes de séduction. Des beaux locaux, des avantages, des personnes à l’écoute, sont autant d’éléments qui peuvent vous aider à vous mettre en valeur.
Tout d’abord, les chiffres publiés:
– Selon une recherche Jobteaser auprès de jeunes diplômés, seulement 11% d’entre eux ont déjà cliqué sur un lien lié aux RH/emploi sur Facebook. Score faible, et nous parlons là d’une génération connectée. Imaginons le taux sur une tranche d’expérience plus haute…
– Le nombre moyen de fans des pages entreprises françaises sur Facebook est de 328 selon cette même étude. Spectre de diffusion clairement insuffisant.
Nos constats en tant que recruteurs :
– Sourcer des candidats sur Facebook n’est pas aisé.
– Ayant parfois contacté un même candidat via 3 supports différents (généralement Viadeo, Linkedin, Facebook), nous obtenons un retour via uniquement les 2 premiers. En réalité, le candidat sélectionnant ainsi ses canaux de communication nous rappelle tout simplement que Facebook n’est pas la bonne place.
Gardez toujours en tête que le lieu choisi aura un impact sur la perception qu’auront les candidats de la nature et de l’importance de la rencontre.
La qualité de l’environnement de travail, l’atmosphère générale des locaux, les aménagements du poste de travail, l’ergonomie du matériel sont des paramètres fondamentaux. Ne les négligez pas !
« Il/elle doit être brun(e), grand(e) et aimer les chiens », on a tous une liste explicite ou pas qui nous trotte dans la tête. Mais à force d’éliminer tou(te)s les blond(e)s qui n’aiment pas les sushis, on passe à côté d’un bon candidat.
N’oubliez pas que la différence peut incrémenter les échanges, stimuler les idées et booster les équipes !
Ouvrez-vous ! Laissez sa chance au « produit » et arrêtez de vous mettre la pression (ce n’est pas parce que vous le recevez en entretien que vous devez lui signer un CDI).
« Est-ce le bon candidat ? Va t-il rester dans le long terme? »
On a besoin d’être rassuré sur l’engagement d’un collaborateur mais il ne faut pas oublier que nous sommes en évolution permanente, et il en est de même pour l’autre. Et surtout, on a beau se chanter les louanges les plus folles, on ne peut jamais être sûr.
Vous recherchez votre perle rare depuis longtemps, vous en êtes à votre troisième collaborateur pour le même poste, vous n’arrivez pas à fidéliser,… Du coup, vous êtes plein d’a priori sur les candidats.
Si on se réfère au point précédent, nous sommes en perpétuel changement. Laissez sa chance à la personne que vous avez en face à ce moment précis, sans céder forcement à des comparaisons.
Comme dans une approche commerciale, il faut affiner la présentation de votre entreprise pour « donner envie » aux candidats de vous rejoindre. C’est une démarche également clé car de même qu’un CV côté demandeur, si vous ne persuadez pas votre interlocuteur à cette étape, l’aventure s’arrêtera avant même d’avoir eu le temps de commencer.
Vous aimez observer le candidat boire vos paroles quand vous lui décrivez l’exceptionnelle aventure de votre entreprise, ses succès et ses réalisations. Figurez-vous que même les candidats souhaitent que l’interlocuteur en face soit attentif à leur expérience, même moindre. Or, on a tendance à croire qu’en quelques mots, on a compris tout ce que voulait nous dire notre postulant (expérience oblige !). Il s’agit d’apprendre à écouter. C’est une étape très importante dans le processus pour devenir une entreprise irrésistible.
En séduisant, nous montrons notre face attrayante et nous cachons celle qui nous fait peur, ou que l’on considère à tort ou à raison, comme un point faible. En agissant ainsi, ne perd-on pas une grande part d’authenticité, non seulement envers l’autre, mais aussi envers soi-même ? Que sommes-nous prêts à raconter sur nous, quels compromis sommes-nous prêt à faire par rapport à nos valeurs pour plaire à tout prix voir à n’importe quel prix ?
Etre fidèle à soi, à son entreprise, à ses convictions et à ses valeurs est une condition nécessaire pour construire les bases solides d’une entente. Nous augmentons ainsi les chances de transformer une rencontre en une relation durable.
10. Optez pour la fidélité
A l’heure de la responsabilité sociétale de l’entreprise, les candidats et les collaborateurs accordent de plus en plus d’importance à l’engagement global et pérenne de leur (futur) employeur.
Il faut proposer un parcours professionnel aux talents d’aujourd’hui. Si l’autonomie, la responsabilisation et la diversification des tâches contribuent à enrichir le quotidien et à nourrir l’implication des individus, l’évolution d’un poste à l’autre et la mobilité (interne ou à l’international) sont aussi des leviers de fidélisation.
Alors…. Tu m’aimes ?
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