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Les 10 « bonnes « questions à poser à un candidat pour VRAIMENT le déstabiliser…

… Et les 10 « bonnes » réponses à donner pour VRAIMENT obtenir le poste

Que vous soyez une petite ou grande structure, il est parfois difficile de juger des compétences et des capacités d’un candidat. Il reste également compliqué d’évaluer le réel intérêt et la motivation d’un profil pour votre entreprise.

Si vous conviez un candidat en entretien, c’est potentiellement pour plusieurs raisons :

  • Vous devez constituer une base de CV
  • Vous trouvez le CV intéressant mais vous n’avez pas de missions précises à

proposer

  • Le CV est séduisant et il y a un poste à pourvoir

Dans ce dernier cas, vous devez vous interroger sur les aspects suivants :

  • Le profil peut-il occuper le poste ? (Capacité)
  • Le candidat veut-il occuper le poste ? (Motivation)
  • Va-t-il se sentir à l’aise dans l’organisation ? (Alignement des valeurs)

Mushroom Conseil va vous « régaler » de 10 questions à poser au postulant pour le pousser à « tout avouer ». Mais puisque nous sommes un cabinet de chasseurs de têtes qui positionne le candidat au même titre que son client, nous allons fournir également les « bonnes » réponses pour marquer des points.

Les questions classiques

1. Qu’est-ce qui compte le plus, l’argent ou l’intérêt du poste ?

Côté employeur

Le candidat se présente uniquement pour une réévaluation salariale ? Est-il réellement intéressé par l’aventure professionnelle proposée? Est-il en situation d’échec et prêt à tout accepter ?

Côté candidat

La fausse réponse : j’aimerais faire un gap important sur mon salaire actuel. A défaut, il me paraît difficile de pouvoir quitter mon poste.

La bonne réponse : il est généralement admis que l’argent ne permet pas de rester motivé longtemps, il faut que la mission présente un certain intérêt. En effet, les études ont montré qu’un travail qui ne correspond pas à une personne n’est pas motivant indépendamment du salaire et l’inverse est source de frustration. Donc l’idéal serait d’obtenir un équilibre entre ces deux facteurs.

Si vous êtes vraiment séduit par le poste et que vous ne voulez absolument pas « passer à côté », vous pouvez aussi dire : je suis prêt à recevoir un salaire légèrement inferieur pendant 3 mois pour vous prouver mon intérêt pour votre structure, et ainsi m’assurer que je suis fait pour la mission (à manipuler avec précaution).

2. Est-ce que vous préférez travailler seul ou en équipe ?

Côté employeur

Est-il capable d’entretenir des relations gagnantes avec les autres collaborateurs ? Est-il un « loup solitaire » ou plutôt un « animal de compagnie » ?

Côté candidat

La fausse réponse : je travaille mieux tout seul. Ceci implique que votre côté individualiste peut affecter les bonnes relations avec le groupe. Ou « je peux difficilement avancer sans l’aide et l’accord des autre membres de l’équipe ». Cette dernière affirmation peut souligner un manque d’autonomie.

La bonne réponse : il est aussi évident que vous aurez autant à travailler seul qu’en équipe. C’est l’occasion d’exprimer votre préférence mais aussi de montrer que la réalité du quotidien vous amènera à la fois à travailler de manière autonome et en équipe : « Je travaille très bien de façon autonome lorsque j’ai un objectif clair mais j’accorde de l’importance à un poste qui me permet d’exercer un rôle au sein d’une team car c’est une source d’émulation essentielle ».

Les questions qui n’attendent pas de réponses véritables

3. Où vous voyez-vous dans 5 ans ?

Côté employeur

Est-ce qu’il va partir au bout d’un an ? Est-ce que le métier lui intéresse vraiment ? Est-il ambitieux ?

Côté candidat

La fausse réponse : « j’espère être en mesure de contribuer au succès de votre entreprise en ayant gravis des échelons et prouvé ma loyauté ».

La bonne réponse : « je veux devenir la référence dans mon secteur. Il est admis qu’il faut 10 ans pour devenir un expert, je devrais donc être à mi-parcours ».

4. Trois qualités et trois défauts ?

Côté employeur

Est-il sûr de lui ? Peut-il faire preuve d’humour ?

Côté candidat

La fausse réponse : j’ai les qualités de mes défauts euh non j’ai les défauts de mes qualités. Mince, je ne sais plus !!!

La bonne réponse :Peter Druker, le gourou du management a écrit en 1967 qu’une organisation ne devrait pas essayer de s’attaquer aux faiblesses de ses collaborateurs et viser un même niveau pour tous, mais au contraire laisser leurs forces spécifiques s’exprimer. Personne n’épate en étant moyen en tout, on ne remarque que l’exceptionnel. Je peux vous démontrer que je peux l’être si l’entreprise me fournit les moyens nécessaires pour y parvenir.

5. Si j’appelle votre ancien responsable, qu’est-ce qu’il me dira de vous?

Côté employeur

Est-il parti de sa dernière structure en bons termes ? A-t-il un réseau ? Est-il impliqué et stable ?

Côté candidat

La fausse réponse : « il vous dira que je suis quelqu’un de parfait pour le poste ! ».

La bonne réponse : « qu’il n’a pas aimé mon départ car j’étais un bon élément mais ça, je ne suis pas sûr qu’il le dira !  »

6. Pourquoi nous avoir choisi ?

Côté employeur

Qu’est-ce qu’il connait de notre secteur et de notre entreprise ?

Côté candidat

La fausse réponse : « vous êtes les meilleurs et je veux être parmi les meilleurs ! »

La bonne réponse : « j’ai côtoyé l’un de vos collaborateurs sur tel projet et j’ai été agréablement surpris par son professionnalisme et par ce qu’il évoquait à propos de son entreprise ».

7. Qu’est-ce qui fera de votre recrutement un succès ?

Côté employeur

Est-ce une 106 qui essaie de « se faire passer » pour une Aston Martin ?

Côté candidat :

La fausse réponse : « la satisfaction que vous aurez grâce à la qualité de mon travail ».

La bonne réponse : « le fait de me développer sur une fonction où mes compétences sont utilisées à leur maximum et où je contribue à l’évolution de l’entreprise tout en progressant moi-même ».

D’autres questions « pour aller plus loin » 

8. De combien de cannelures dispose une pièce de 50 cents ? 
(Question posée chez Deloitte).

9. Combien de ballons de basket peuvent tenir dans cette pièce ? 
(Question posée chez Google).

10. Pourquoi pensez-vous que seule une petite proportion de la population gagne 150 000 dollars par an ? 
(Question posée chez New York Life).

Nous vous laissons, dans ce cas, faire vos calculs… Bonne chance !

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